Chronique Here I Am

Un peu moisi sa critique a lui... on laissera harisson pres de son micro jusqu'à sa mort :p

Et meme mort il pourrait nous faire du bon son je suis sure.

Je ne comprend pas comment tu fais antoine pour trouver cet album plus roots que We free again et Upon the bridge.
Dans cet album, il y a sur beaucoup de morceaux que le skank de la guitare qui fasse roots.


Cela dit, après ma première écoute de l'album hier j'ai été extrement décu, ne retenant que les choses qui ne me plaisaient pas et non les points positifs.
Mais après plusieurs écoutes et une bonne nuit de sommeil je me mets à l'apprécier mais je reste quand même partagé.

Je ferais une critique plus complète après encore quelques écoutes qui sera plus réfléchie et constructive (j'ose espérer) que si je m'y mets maintenant.



PS: le journaliste de la dernière critique ne comprend rien à la musique.

grounation a écrit:

Je ne comprend pas comment tu fais antoine pour trouver cet album plus roots que We free again et Upon the bridge.
Dans cet album, il y a sur beaucoup de morceaux que le skank de la guitare qui fasse roots.

Tout dépend encore une fois ce que tu appelle Roots.
Beaucoup défnissent le roots comme une musique reggae authentique que non commerciale. Après si tu entend par là que c'est une musique posée comme le reggae des origines, alors non évidemment Groundation apporte ce quelque chose en plus (que si ils n'avaient pas, toi et moi ne serions pas la aujourd'hui en train d'en débattre). Le Roots est pour moi plus une approche qu'une ligne de basse ou de cuivres.
Oui Groundation est un groupe de reggae plus que de jazz, ça ne fait aucun doute.
Quand j'écoute Here I Am, j'ai cet impression roots (mais qui contient aussi plus de jazz qu'auparavant) et c'est pas contradictoire.

une critique assez pointue sur ce site :

http://ledaoen.over-blog.com/article-33009221.html

natty jah a écrit:

une critique assez pointue sur ce site :

http://ledaoen.over-blog.com/article-33009221.html

Voilà une vraie critique ! Pas parce qu'il a aimé l'album mais parce qu'on sent le musicien derrière et une écoute attentive de tous les morceaux. Et pas de style à la Mormoilenoeud.

yééééééééééé je lest dans les mains
1,2,3 quatre ecoutes le piedddddddddd
moi qui aime le ROOTS suis comblé
pitinnnnnn comme il est bon
de plus y a de la voix a gogo

BHeu... J'comptais acheter ce beau skeud le 16 (à la sortie de mon oral),mais il a fallut que se soit aujourd'hui l'arrivé du divin enfant alors que j'ai fais départ de Tours en train à 9h (quand la fnac ouvre à 10), arrivé chez moi à 16h30.Réunion à 17h30, sorti 19h30...
Bilan : je l'ai dans le c*l pour aujourd'hui et mes oreilles ne sont pas rassasiée! Scandal !

ce sera pour demain... mais bon quand même!

Quel album magistral ! Groundation réalise ici un de ses meilleurs albums tant par la composition que par le style. Les Californiens nous livrent un album fidèle au style Groundation tout en étant audacieux, en prenant des risques, en inventant des structures musicales jamais entendues sur un album de reggae, en laissant une place plus importante aux choristes (So Blind, Here I Am ), en créant la première chanson exclusivement instrumentale de leur discographie (Walk Upright) ou encore un solo de batterie sur Not So Simple.
L'album est très intelligemment construit, la cohérence des chansons permet de maintenir la même qualité tout le long de l'album (qui le rapproche en ce sens d’Hebron Gate).
Harrison Stafford, nous fait ressentir un flot d’émotions variées grâce à un chant très travaillé (mélancolique sur By All Means), Marcus Urani n’a jamais été aussi présent sur un album que celui çi et nous offre des solos aux claviers, rhodes et B3 exceptionnels (Everyone Could Lose, Walk Upright) Ryan Newman à la basse n’est pas en reste puisqu’il atteint un niveau de groove jamais atteint sur un album de Groundation (You Can Profit). Chaque seconde de cet album donne envie de danser. Notons les très belles lignes de cuivres et solos de David « Diesel » Chachere à la trompette (Here I Am, Beating Heart) et Kelsey Howard au trombone (So Blind).
Les invités (The Congos, Pablo Moses et Uziah Sticky Thompson) restent discrets mais livrent plusieurs perles, Time Come pour les 4 membres originaux de The Congos (Kenroy « Talash » Fyffe étant lui aussi crédité sur l’album), Blues Away pour Pablo Moses qui chante merveilleusement aux côtés d'Harrison, tandis que Sticky participe à plusieurs morceaux et apporte ses influences roots. Enfin Golan to Galilee marque l'apogée de l'album puisque 8 chanteurs scandent « I Rasta, I Rasta » à la fin de l’album à la manière d’une Groundation. Quelle réussite !
De l’autre côté du Pont, Groundation observe les réalités du monde qui nous entoure au travers de cet œil mystérieux. L’album est particulièrement engagé politiquement, contre cet esprit de course à l’argent, des paroles engagés contre la guerre en Irak (By All Means). Golan To Galilee prône l'unité face à ce qui se passe actuellement en Israël, et enfin le thème de l’éducation des jeunes (Not so Simple) est largement abordé.
Cet album, différent des précédents, ouvre un nouveau chemin pour le groupe américain, il est la preuve de leur évolution musicale.
C’est bien là, la force de Groundation qui réussit, tout en restant accessible, à nous proposer un album d’une rare qualité musicale et d’un équilibre à tout épreuve. Here I Am apparaît d’ores et déjà comme un album de légende. La date du 23 Juin 2009 restera un jour important dans l’histoire de Groundation. Au delà de ça, cet album marquera sans doute l’histoire du reggae.

très bonne chronique Antoine, j'aurais pas fais mieux.

par contre je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase. cet album marque l'histoire de Groundation mais je ne pense pas qu'il marquera l'histoire du reggae. mais c'est un peu tôt pour en parler... on verra bien dans les années à venir

edit: j'avais pas vu le "sans doute" désolé

ouai jolie critique !

sinon juste pour dire que walk upright n est pas instrumentale, pour moi la voix c est le piano de marcus urani... c est un truc de fou comme j ai l impression que cet instrument me parle dans cette chanson (et dire que j ai arrété de fumer... enfin quasiment lol)

Il est arrivé le "divin enfant......"
Bon c'est vrai que je suis legerement ( comme bcp ) partagé.
La qualité du son est excelente (le mix est )
les paroles il n'y a rien a dire - harrisson assure.
Le truc c'est qu'il y a dans cette album qq chose qui me trouble.....Je ne saurais vous dire ce que c'est ...
En un mot je qualifierais cette album de deroutant...mais, n'est ce pas ce qui nous plait dans ce groupe ??
- Le fait de nous surprendre a chaque fois!!

alors je dit

JAH BLESS HERE I AM

Belle chronique Antoine, je m'y lancerai plus tard !

natty jah a écrit:

sinon juste pour dire que walk upright n est pas instrumentale, pour moi la voix c est le piano de marcus urani... c est un truc de fou comme j ai l impression que cet instrument me parle dans cette chanson

Complètement d'accord avec toi, Marcus tient parfaitement le lead de cette chanson avec le piano. La mélodie est magnifique ! Et cette fin avec ces quelques notes de piano... à donner des frissons. Et cet espèce de bruit de glissement, de dérapage est bien déroutant...

oui moi aussi il me laisse perplexe ce bruit à la fin

Merci à vous d'avoir apprécié ma critique.
Cet album est déroutant car il est novateur tout simplement.
Mais plus je l'écoute plus je l'aime.
Il fera date.

Amicalement,
ledaoen ...
www.ledaoen.net

Antoine a écrit:

Enfin Golan to Galilee marque l'apogée de l'album puisque 8 chanteurs scandent « I Rasta, I Rasta » à la fin de l’album à la manière d’une Groundation.

Pardonnez moi si je me trompe mais ne faudrais-t-il pas plutôt dire "à la manière de Groundation" ou "à la manière d'une Grounation" ?

Sim a écrit:

oui moi aussi il me laisse perplexe ce bruit à la fin

Le sax a la coltrane !

P.P.L, non Groundation est correct aussi.

Attention, il faut différencier Groundation qui est un groupe de reggae californien de Grounation qui est un collectif roots formé autour de Count Ossie.

ledaoen ...
www.ledaoen.net

Oui c'est ce que je pensais aussi PPL !!

J'ai beaucoup aimé la critique de Ledaoen, très détaillé et très juste. J'ai lu ça ce matin, au boulot, et ça fait du bien quand on ne peut pas avoir Ground dans les oreilles, on peu le lire !!

Arf, j'ai fait le tour de 3 grandes surfaces Nantaises hier, et je me retrouve bredouille... "Ah oui, l'album Here I am, il sort le 23, donc aujourd'hui, mais on ne l'a pas... ils sont en retard..." !! Merci l'espace culturel !!
J'ai longuement hésité ce matin devant l'Apple Store...mais je préfère attendre ce soir pour avoir le Digipack entre les mains !!

Revenons à la critique: grâce à Deezer, je peut écouter Groundation et le ré-écouter... le faire tounrer en boucle, et j'aime beaucoup Not so simple, hyper jazzy au début, et elle part dans un reggae parfait !! Golan to Galilee conclut l'album en toute puissance !!! Ah ces choeurs !!! Boaah !!

Je ne m'avance pas plus pour le moment !

ledaoen a écrit:

Attention, il faut différencier Groundation qui est un groupe de reggae californien de Grounation qui est un collectif roots formé autour de Count Ossie.

ledaoen ...
www.ledaoen.net

On parlait plus haut des termes génériques.
Une Grounation ou Groundation est une réunion/rassemblement de rasta.
Le Grounation day est la visite De Haile Selassie en Jamaïque
Grounation est en effet aussi le nom d'un album de Count Ossie avec les Mystic Revelation of Rastafari.

Après quelques écoutes de cet album, je pense qu'il est bon. La découverte de l'album (coincé dans les embouteillages) fut décevante ; mais qui se fit à la première écoute? Je crois que, même se cet album peut déplaire à certains, il correspond véritablement au chemin qu'emprunte Groundation. Pour cela, plutôt que s’occuper principalement de la forme que prend cet album, il convient de s’intéresser au fond. Voila mon interprétation ( probablement à revoir): après un long cheminement sur un terrain ancien, insistant sur les racines de notre civilisation et sur son indiscutable perversion, Groundation, portant un message plein d’espoir a maintenant franchi le pont qui sépare de manière irréversible leur considérations presque métaphysiques, de notre monde dans son état actuel. D’où le nom : Here i am. J’ais le sentiment que Groundation veut maintenant passer à l’action. Here i am, sur un fond musicale très bon et sans prétentions, est porteur d’un message philosophique et politique qui est plein d’espoir, un sentiment perdu depuis les horreurs du XXe. En cela cet album et réussi.

Antoine a écrit:

On parlait plus haut des termes génériques.
Une Grounation ou Groundation est une réunion/rassemblement de rasta.
Le Grounation day est la visite De Haile Selassie en Jamaïque
Grounation est en effet aussi le nom d'un album de Count Ossie avec les Mystic Revelation of Rastafari.

Justement je pense que la ça ce rapprochait plus du rassemblement rasta, que je connaissais uniquement sous le nom de Grounation, je ne savais pas que Groundation pouvait aussi s'appliquer.

P.P.L. a écrit:

Justement je pense que la ça ce rapprochait plus du rassemblement rasta, que je connaissais uniquement sous le nom de Grounation, je ne savais pas que Groundation pouvait aussi s'appliquer.

Oui je pensais aussi comme PPL, que le terme grouNation uniquement désigne le rassemblement rasta.

Il me semblait avoir vu une interview ou Harrison expliqué le jeu de mot avec "ground" (le sol), d'où grounDation. Ca ne dit rien à personne ?

Dans les lexique "rastas" j'ai toujours vu Grounation (ou Groundation) qui était précisé entre parenthèses.

Pilousme a écrit:

Oui je pensais aussi comme PPL, que le terme grouNation uniquement désigne le rassemblement rasta.

Il me semblait avoir vu une interview ou Harrison expliqué le jeu de mot avec "ground" (le sol), d'où grounDation. Ca ne dit rien à personne ?

Ouai tu as raison pilousme je l'ai vu aussi cette interview, et je suis de cet avis là egalement je pense que groundation fait référence au grounation, et en rajoutant le "d" celà fait "ground" qui se raporte aux racines, au roots...

Grounation: Rassemblement rasta caractérisé par des chants, des danses, des méditations, des lectures de la Bible, le tout dans une ambiance enfumée.
Sur ce site où ils apprenent (vite fait) le dread talk
http://www.fluctuat.net/dossiers/rastareggae/glossaire2.php

http://www.earthcultureroots.com/freereport_09.html


C'est pas Groundation qui a pensé a mettre le "d" en premier
"Etre connecté à la terre"